7e étape. Copenhague-Bergen

Évidemment, j'aurais pu n'aller qu'à Oslo. Cela aurait été faire injure à la beauté
des fjords norvégiens qui méritent plus qu'un détour. Bergen, ville hanséatique chargée
de mille ans d'histoires de grands voyageurs, s'impose comme une étape
naturelle pour ce tour du monde. Le Spit est en forme, moi aussi, et c'est parti pour deux heures de simulation.

Petit matin de Baltique. Autorisation de décollage IFR.

Je m'aligne...

... et c'est parti.

Le vol de l'oiseau exprime une forme de sensualité. Vous ne trouvez pas ?

Au revoir Copenhague. Toujours trop courtes ces étapes !

The Last grimpe tranquillement vers le niveau 285...

... que j'atteins en un gros quart-d'heure. Encore loin de son altitude maximum, économe
en carburant, cette altitude présente aussi l'avantage de rester sous le niveau de vol
des gros zavions.

D'ailleurs, il en passe un 4500 pieds plus haut.

Le Danemark s'éloigne...

... et je prends la météo de Bergen. Si le VFR est possible, je ferai une route directe
(en vol IFR, le détour de l'approche prend dix bonnes minutes). La visi est bonne (so sorry
pour l'image trop petite)...

... j'annule l'IFR en survolant la côte norvégienne.

Descente vers les fjords.

Et c'est encore et tellement plus beau dans le monde réel !

Vent arrière.

Survol de la ville en étape de base. Elle s'ouvre paresseusement au jour qui n'en finit plus
de naître.

Alignement en finale. J'ai encore coupé le fromage. Faut dire que l'on a une très mauvaise visibilité extérieure avec FS en général, et avec le Spit en particulier. C'est impossible de disposer d'une vue latérale qui embrasse la piste et les instruments. Alors je privilégie les instruments. La piste sera toujours là où on la cherche (le GPS n'est qu'un sale cafteur). L'aiguille du badin, pas toujours...

Pendant que l'ombre se pose dans l'herbe...

... le Spit vient doucettement caresser la piste.

Au parking, The Last s'amuse avec son ombre qu'il transforme en gros hanneton maladroit.
Quel cabotin !