3e étape : Luxembourg-Bruxelles (ELLX-EBBR)
Moteur. Conditions IFR à Luxembourg. Plan de vol dans ce sens.
Roulage. On n'y voit rien devant. La vue aérienne est bien commode !
L'oiseau prend son envol. Bel oiseau, quand même ! Vous n'êtes pas de cet avis ?
L'Europe est sous la neige.
Atteint mon niveau favori (les contrôleurs de FS vous accordent toujours le niveau demandé). Le Griffon - le moteur du XIX est un Griffon, pas un Merlin) ronronne paisiblement.
Descente dans les nuages.
Approche pépère. Un peu inquiet quant au vent latéral.
Remise de gaz demandée : l'avion précédent n'a pas quitté la piste.
Les freins, c'est pour rentrer le train et éviter que les roues ne tournent dans leur logement.
Pur réflexe : les roues n'ont pas tourné.
Nouvelle approche. AIRPROX Je me fais griller par un 737. Heureusement, je suis sous le glide et à gauche. Le 737 est juste dessus. Ils vont m'entendre gueuler à la tour.
Nouvel airprox. Incroyable. On n'est pas à San Francisco !
Eh bé... fallait pas se plaindre des deux précédents. Si j'avais été pile dans l'axe, j'étais cuit.
Evidemment, nouvelle remise de gaz. M'énerfe. Le Boeing avait à m'éviter et à décider d'une rdg. Dommage : je ne peux pas voir la tête des pilotes entrain de se faire aligner par un Spitfire. Les trois airprox n'ont rien à voir avec des situations réelles. Alors autant s'amuser. Après tout, c'est moi le chasseur (sans canons, le XIX n'est muni que d'appareils de photo). Un peu de gaz et je saute au dessus.
Allez, couic le trafic et on se repose, cette fois-ci tranquilou.
Parking.
Demain, Amsterdam et les marins qui chantent.