38e étape Lisbonne-Tanger (245 milles)
Nous sommes le 2 mars et j'ai fixé l'heure à 7h10. A 7h19, préparation du vol terminée.
J'ai bricolé la météo du départ parce que 2 milles de visi après le passage d'une profonde dépression, je ne connais pas.
The Last et moi sommes fin prêts à découvrir ce continent magique qu'est l'Afrique.
Je demande l'autorisation de décollage. Beau ciel de traîne !
Autorisé piste 3.
7h19 : moteur, on tourne !
Au point d'arrêt. Autorisé décollage.
A moi l'Afrique !
Mais d'abord, un petit tour du côté du pont Vasco de Gama en hommage à l'illustre navigateur éponyme.
En route pour un altitude plus normale en laissant derrière moi cet estuaire tant chargé d'histoire.
Le niveau 145 est atteint en 8 minutes.
Vitesse au sol : 307 Kt. La tortue retrouve ses jambes de lièvre.
Par le travers du cap Trafalgar. Austerlitz en français. Un peu de recherche sur ce qui a bien pu se passer à cet endroit là m'a conduit à un site passionnant sur Napoléon : http://www.napoleonicsociety.com/
8h20 heure portugaise, début de la descente.
Les côtes Africaines se rapprochent.
La piste est déjà là. Vent arrière...
... avec la ville à gauche et au loin les singes de Gibraltar.
P'tit virage.
Le même, tel que je le vois du cockpit.
Je sors les volets. Depuis Sion, j'aime moins les sortir avant la finale...
Alignement.
Stabilisé. En fait, jamais complètement : c'est moins facile qu'avec un Boeing mais il est plus facile de remettre les gaz. Ceci compense cela.
Posé pas cassé.
8h34. Parking de l'aviation générale.
1h04 de vol, 1h15 de bloc à bloc, vitesse sol : 238 Kt et 80 gallons consommés.