40e étape Alger-Tunis (336 milles)
Étape vers DTTA (Carthage). A proximité immédiate de l'aéroport, le port militaire de la ville antique abritait 200 galères dans un arsenal sophistiqué en forme de rotonde dans lequel les elles étaient tirées au sec, à l'abri, avec des fausses permettant le carénage. Ces galères ont régné sur la Méditerranée pendant 2 siècles.
Carthage, la barbare, est tombée à cause de sa conception de l'honneur. Après avoir anéanti les armées romaines, Hannibal n'a jamais pris Rome. On ne s'attaque pas aux civils. Les romains ont eu le temps de reconstituer une armée à laquelle les guerriers puniques, isolés, épuisés, n'ont pu résister. Après quoi les romains ont traversé la méditerranée, rasé Carthage, liquidé sa population, affirmant ainsi la victoire de la civilisation sur la barbarie.
L'enjeu ? Le contrôle de l'approvisionnement de Rome en blé d'Afrique du nord comme en produits "made in China" via la route de la soie et le Moyen-Orient.
Non, cela n'évoque en moi aucun lien avec l'actualité.
Sept mars, heure réglée à 7h40. Le temps est pourri au sol mais va se dégager très vite. Peu de vent.
7h54 : autorisé au décollage.
The Last décolle alors que son ombre est encore en phase d'accélération sur la piste.
On monte vers le niveau 345.
A droite de la route, la Kabylie.
Le niveau 345 est atteint en 30 minutes.
A 8h47 commence la descente. Tenue de cap à la boussole (c'est l'aiguille et non la rose qui tourne, c'est bien une boussole). Je commence à m'y faire.
Arrivée sur Tunis.
Autorisé piste 29. Je prends la vent-arrière. A droite, l'ancien port.
Train sur sorti.
Un peu bas pour le virage en finale, que je ne serre pas assez.
Volets sortis.
Aligné en courte, plan rattrapé.
Atterro en douceur.
On remonte la 01 sur quelques mètres et première bretelle.
Porte P54.
1h19 de vol, 1h38 de bloc à bloc, GS moyen 255 Kt 89 gallons consommés.