58e étape Lome-Cotonou (71 milles)
Au début du XIXe siècle, Cotonou (alors appelé Koutonou) n’était habité que par quelques pêcheurs. C’est sous le règne de Glélé, roi du Dahomey (1858 - 1889) que les premiers Européens s’installent. Le territoire est cédé à la France par un traité signé avec Glélé le 19 mai 1868. À sa mort en 1889, son fils Béhanzin tente en vain de remettre en cause ce traité. La ville, désormais officielle, se développe alors rapidement. (Wikipedia)
L’histoire du Bénin (ex Dahomey jusqu’en 1975) est semblable à celle de nombreux pays africains : une multitude de petits royaumes suivie d’une colonisation étrangère puis de l’indépendance du pays.
Parmi les principaux royaumes on peut citer celui de Porto Novo, de Kétou, de Tchabé et d’Abomey. Ces entités politiques distinctes bien structurées étaient pourvues de centres urbains fonctionnels. Elles avaient développé un commerce local basé dès le XVIIe siècle sur le trafic d’esclaves jusqu’en 1807, date de l’abolition de l’esclavage. Au delà de cette date l’activité commerciale s’est alors tournée vers la fabrication et la vente aux pays voisins d’huile de palmiers.
Ces différents micro-royaumes sans cesse en conflit ont amené certains d’entre eux à demander des soutiens étrangers notamment celui de la France (Porto Novo en 1863) qui a ainsi petit à petit marqué sa prépondérance dans le pays pour aboutir en 1884 à une véritable colonisation juridiquement établie par un décret transformant l‘ensemble des territoires en “ une colonie du Dahomey ”, puis en 1892 à un protectorat avec octroi d’une autonomie que ce pays gardera jusqu’en 1904, date à laquelle il sera incorporé à l’AOF jusqu’en 1958.
http://benovo.free.fr/dossierBenin/GeoHist/somGeoHist.shtml
Neuf avril, 11h30. Le Spit XIX m'attend fièrement parmi les gros. Je me prépare à une étape très courte que je franchirai à 300 pieds, pour le fun.
Autorisé à rouler pour la piste 22.
11h37 moteur. Faut pas rester derrière, c'est pas bon pour les poumons !
Point d'arrêt.
Demi-tour sur la raquette en bout de piste...
... et décollage.
Train rentré, fin de montée ! 70 p'tits milles marins à parcourir sur l'océan tranquilou.
Cap au 86.
L'aéroport est au milieu de la zone B. Transit autorisé. Je n'ai pas encore trimé correctement le Spit et dès que je relache l'attention, il prend 500 pieds ! Faut redescendre.
300 pieds.
Ça donne envie de sortir une ligne de traîne pour ramener du poisson.
Déjà prévoir l'atterrissage. Autorisé piste 24.
Je remonte vers 1000 pieds pour le relief et pour ne pas traîner trop bas en finale : faut garder un peu de vario négatif pour ne pas arriver avec trop de gaz. Et pis je ne verrais pas la piste.
Je me présente en base.
Autorisé à atterrir.
Entraînement à l'atterrissage sous GPS !
Correction pour le léger vent latéral.
Oh, le mauvais rebond !
Et deux ! Droit vers les pâquerettes !
Pas passé loin de la cata ! Sous estimé ce p... de vent, pas assez de vitesse, les rebonds m'ont encore ralenti et la roulette veut passer devant.
Rétabli, mais pas trop fier...
Envoyé au parking.
12h13. Parking de l'aviation générale.
26 minutes de vol, 36 de bloc à bloc, GS moyen 164 Kt, 30 gallons consommés et un atterro à oublier rapidement.